Mozart et l'Allemagne, programme
Saoû chante Mozart
Samedi 28 juin
Cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux
Orchestre Die Kölner Akademie - Damals und Heute,
direction Michael Alexander Willens
Solistes : Claron McFadden ou Magali Léger, soprano, Eric Hoeprich, clarinette
Johann Stamitz
Sinfonia en ré majeur op. 5
Mozart
“Alcandro, lo confesso...Non sú d’onde vieni” Air pour soprano et orchestre KV 294
“Ah se in ciel, benigne stelle” Air pour soprano et orchestre KV 538
Karl Stamitz
Concerto en si bémol majeur pour clarinette, basson et orchestre
Ignaz Fränzl
Symphonie n° 5 en ut majeur
mardi 1er juillet
Théâtre du Bel Image à Valence
Orchestre Lyrique Région Avignon Provence,
direction Jonathan Schiffman
Solistes : Elizabeth Vidal (soprano colorature), Sébastien Droy (ténor), Jean-Yves Pruvot (baryton).
Mozart
La finta Giardiniera : Ouverture
L’Enlèvement au sérail : air de ténor « Constanze - Air de soprano « Martern aller Arten »
La Flûte enchantée : 1er air de Papageno - Air de ténor « Dies Bildnis »
“Popoli di Tessaglia” récitatif et air pour soprano colorature KV 316
Idoménée : Ouverture - Air d’Illia « Zeffiretti lusinghieri »
La Flûte enchantée 2e air de Papageno - 2e air de la Reine de la Nuit
L’Enlèvement au serial : air de Constanze « Traurigkeit »
Les Noces de Figaro Air du Comte « Hai gia vinto la causa »
L’Enlèvement au sérail : Duo Belmonte-Constantza « Welche ein Geischick »
Mercredi 2 juillet
Auditorium Michel Petrucciani de Montélimar
Les Solistes de Lyon Bernard Tétu,
Direction Bernard Tétu
Mise en espace Jean-Claude Mathon
Avec Philippe Cassard, piano
“À la recherche de la Flûte enchantée”
Mozart
Fantaisie en ut mineur KV 475
Cantate maçonnique KV 471
Thamos, roi d’Egypte KV 345 (extraits)
Sonate en fa majeur Andante cantabile (extrait de la Sonate en ut majeur) KV 330
Fantaisie en ré mineur KV 397
La Flûte Enchantée (extraits)
Pamina : Ingrid Perruche, Tamino : Adrian Brand, Papagena : Sylvaine Davené,
Papageno : Philippe Cantor, Monostatos : François Roche, Sarastro : Roby Koller,
Reine de la nuit : Myriam Lacroix-Amy. (sous réserves)
Dimanche 6 juillet
Cour du château de Chabeuil
Quatuor Atrium, quatuor à cordes russe
Grand Prix à l’unanimité du Concours International de Bordeaux
Mozart
Quatuor en si bémol “Prussien” n°2 KV 589
Quatuor en fa “Prussien” n°3 KV 590
Quatuor en ut majeur “des dissonances” KV 465
Mardi 8 juillet
Place des Cagnards à Saoû
suivi du Dîner sous les Platanes
Quintette à cordes de la Philharmonie de Berlin
Philippe Bernold (flûte)
Carl Stamitz
Quintette à cordes en ré majeur pour deux violons, deux altos et violoncelle
Mozart
Quatuor en ré majeur avec flûte KV 285
Quintette à cordes en do majeur KV 515
Jeudi 10 juillet
Eglise de Nyons
Orchestre Sinfonia Varsovia, direction Philippe Bernold
Solistes : Alexandre Tharaud (piano), Philippe Bernold (flûte), Alexis Ogrintchouk (hautbois)
Mozart
Concerto pour flûte n°1 en sol majeur KV 313
Concerto pour hautbois en do majeur KV 314
Beethoven
Concerto n°3 en do mineur Op. 37
Vendredi 11 juillet
Eglise de Crest
Orchestre et chœur du Concert de l’Hostel Dieu,
direction Franck-Emmanuel Comte
J. A. Hasse
Miserere en ré mineur
J. D. Zelenka
Miserere en ut mineur
Mozart
Misericordias Domini KV 222
Kyrie en ré mineur KV 341
Samedi 12 juillet
Eglise de Dieulefit
Orchestre Sinfonia Varsovia direction Philippe Bernold,
Soliste : Zhu Xiao-Mei (piano),
Mozart
Concerto pour piano en ré majeur KV 537 “du Couronnement”
34e Symphonie en do majeur KV 338
Ouverture de “l’Enlèvement au Sérail”
Dimanche 13 juillet
Eglise de Bourg-lès-Valence
Messe du festival
Ensemble vocal La Tarentelle,
direction Bernard Léauthier
Formation instrumentale issue du Concert de l’Hostel Dieu
Mozart
Messe brève en sol majeur KV 49
“Scande cœli limina”, offertoire KV 34 (composé pour l’abbaye de Seeon).
Mardi 15 juillet
Cour du château de Suze-la-Rousse
Edson Elias (piano)
Mozart
Sonates KV 279, 280, 281, 282, 283, 284, 309, 311, Variations KV 573, Petite Gigue KV 574. (en discussion avec l’interprète)
Cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux
Orchestre Die Kölner Akademie - Damals und Heute,
direction Michael Alexander Willens
Solistes : Claron McFadden ou Magali Léger, soprano, Eric Hoeprich, clarinette
Johann Stamitz
Sinfonia en ré majeur op. 5
Mozart
“Alcandro, lo confesso...Non sú d’onde vieni” Air pour soprano et orchestre KV 294
“Ah se in ciel, benigne stelle” Air pour soprano et orchestre KV 538
Karl Stamitz
Concerto en si bémol majeur pour clarinette, basson et orchestre
Ignaz Fränzl
Symphonie n° 5 en ut majeur
mardi 1er juillet
Théâtre du Bel Image à Valence
Orchestre Lyrique Région Avignon Provence,
direction Jonathan Schiffman
Solistes : Elizabeth Vidal (soprano colorature), Sébastien Droy (ténor), Jean-Yves Pruvot (baryton).
Mozart
La finta Giardiniera : Ouverture
L’Enlèvement au sérail : air de ténor « Constanze - Air de soprano « Martern aller Arten »
La Flûte enchantée : 1er air de Papageno - Air de ténor « Dies Bildnis »
“Popoli di Tessaglia” récitatif et air pour soprano colorature KV 316
Idoménée : Ouverture - Air d’Illia « Zeffiretti lusinghieri »
La Flûte enchantée 2e air de Papageno - 2e air de la Reine de la Nuit
L’Enlèvement au serial : air de Constanze « Traurigkeit »
Les Noces de Figaro Air du Comte « Hai gia vinto la causa »
L’Enlèvement au sérail : Duo Belmonte-Constantza « Welche ein Geischick »
Mercredi 2 juillet
Auditorium Michel Petrucciani de Montélimar
Les Solistes de Lyon Bernard Tétu,
Direction Bernard Tétu
Mise en espace Jean-Claude Mathon
Avec Philippe Cassard, piano
“À la recherche de la Flûte enchantée”
Mozart
Fantaisie en ut mineur KV 475
Cantate maçonnique KV 471
Thamos, roi d’Egypte KV 345 (extraits)
Sonate en fa majeur Andante cantabile (extrait de la Sonate en ut majeur) KV 330
Fantaisie en ré mineur KV 397
La Flûte Enchantée (extraits)
Pamina : Ingrid Perruche, Tamino : Adrian Brand, Papagena : Sylvaine Davené,
Papageno : Philippe Cantor, Monostatos : François Roche, Sarastro : Roby Koller,
Reine de la nuit : Myriam Lacroix-Amy. (sous réserves)
Dimanche 6 juillet
Cour du château de Chabeuil
Quatuor Atrium, quatuor à cordes russe
Grand Prix à l’unanimité du Concours International de Bordeaux
Mozart
Quatuor en si bémol “Prussien” n°2 KV 589
Quatuor en fa “Prussien” n°3 KV 590
Quatuor en ut majeur “des dissonances” KV 465
Mardi 8 juillet
Place des Cagnards à Saoû
suivi du Dîner sous les Platanes
Quintette à cordes de la Philharmonie de Berlin
Philippe Bernold (flûte)
Carl Stamitz
Quintette à cordes en ré majeur pour deux violons, deux altos et violoncelle
Mozart
Quatuor en ré majeur avec flûte KV 285
Quintette à cordes en do majeur KV 515
Jeudi 10 juillet
Eglise de Nyons
Orchestre Sinfonia Varsovia, direction Philippe Bernold
Solistes : Alexandre Tharaud (piano), Philippe Bernold (flûte), Alexis Ogrintchouk (hautbois)
Mozart
Concerto pour flûte n°1 en sol majeur KV 313
Concerto pour hautbois en do majeur KV 314
Beethoven
Concerto n°3 en do mineur Op. 37
Vendredi 11 juillet
Eglise de Crest
Orchestre et chœur du Concert de l’Hostel Dieu,
direction Franck-Emmanuel Comte
J. A. Hasse
Miserere en ré mineur
J. D. Zelenka
Miserere en ut mineur
Mozart
Misericordias Domini KV 222
Kyrie en ré mineur KV 341
Samedi 12 juillet
Eglise de Dieulefit
Orchestre Sinfonia Varsovia direction Philippe Bernold,
Soliste : Zhu Xiao-Mei (piano),
Mozart
Concerto pour piano en ré majeur KV 537 “du Couronnement”
34e Symphonie en do majeur KV 338
Ouverture de “l’Enlèvement au Sérail”
Dimanche 13 juillet
Eglise de Bourg-lès-Valence
Messe du festival
Ensemble vocal La Tarentelle,
direction Bernard Léauthier
Formation instrumentale issue du Concert de l’Hostel Dieu
Mozart
Messe brève en sol majeur KV 49
“Scande cœli limina”, offertoire KV 34 (composé pour l’abbaye de Seeon).
Mardi 15 juillet
Cour du château de Suze-la-Rousse
Edson Elias (piano)
Mozart
Sonates KV 279, 280, 281, 282, 283, 284, 309, 311, Variations KV 573, Petite Gigue KV 574. (en discussion avec l’interprète)
Mozart et la Drôme
Il existe une bonne trentaine de festivals Mozart dans le Monde. Un seul en France, dans la Drôme. Au départ dans un village de 500 habitants, Saoû, dont son fondateur, Henry Fuoc, était maire. Il était aussi journaliste (éditeur du mensuel du Groupe Express L’Express Rhône-Alpes, puis rédacteur en chef adjoint de RMC).
Le premier festival eut lieu en juillet 1989 pendant un week-end. Celui de 1990 s’étendit sur deux semaines et le succès vint très vite.
Actuellement Saoû chante Mozart présente ses concerts dans 10 communes, du Nord au Sud de la Drôme. Il est membre de France Festivals et du Mozarteum de Salzbourg.
Un thème annuel
L’œuvre de Mozart est vaste, beaucoup plus que le laissent supposer les 626 numéros du catalogue du baron Kœchel. La direction artistique du festival, après la disparition en 1996 du grand mozartien qu’était Carl de Nys, se compose de Philippe Andriot, journaliste musical, Philippe Bernold flûtiste et chef, et Jacques Henry, spécialiste de la musique maçonnique du compositeur salzbourgeois. Elle étudie la musique de Mozart par différents thèmes : Mozart et les femmes, Mozart en Italie, la joie de Mozart, les voyages de Mozart, les duos de Mozart etc. En 2008, ce sera Mozart en Allemagne.
Mozart sans cravate
C’est Gérard Corneloup, de Lyon Figaro, qui l’avait baptisé ainsi. Le surnom est encore employé. Les concerts sont donnés dans des lieux scéniques très divers. Le plus grand, réservé au lyrique, est le Théâtre Bel Image à Valence. Les autres sont malheureusement plus exigus (entre 400 et 500 places). Ce sont des places de village, des cours de châteaux ou des église souvent romanes. Parfois un concert est donné dans un lieu mythique, la Forêt de Saoû, site classé et domaine départemental. L’acoustique est privilégiée.
Chaque année a lieu à Saoû un concert étonnant. Les musiciens jouent à 19 h sous les platanes de la Place des Cagnards et retrouvent ensuite le public pour un dîner sur la Place de l’Eglise. Très souvent, à la fin du repas, ils donnent une sérénade et pas toujours alors du Mozart. Les musiciens d’Armin Jordan jouèrent ainsi sur leurs accordéons du Piazzola et le Chœur de la Philharmonie de Pécs de vieux chants hongrois. Serait-ce tendance ? C’est en tout cas un événement très couru qui dépasse les limites de la Région.
Des interprètes de haut niveau
146 solistes ou chefs, 41 orchestres ou ensembles, 14 quatuors, 12 chœurs se sont produit en 18 ans.
En 2008, le festival accueillera 4 orchestres : la Kölner Akademie que dirige Michael Alexander Willens et qui accompagnera la soprano Magali Léger et le grand clarinettiste néerlandais Eric Hoeprich, l’Orchestre Lyrique de Région Avignon Provence avec son chef, lui aussi new-yorkais, Jonathan Schiffman et quelques spécialistes de l’art lyrique dont la colorature Elizabeth Vidal, Sinfonia Varsovia dont on parle beaucoup ces temps-ci et l’orchestre et le chœur du Concert de l’Hostel Dieu, grands lyonnais. S’y joindront les Solistes de Lyon-Bernard Tétu avec, entre autres, deux habitués du festival , le pianiste Philippe Cassard et la soprano Ingrid Perruche.
Première venue dans Rhône-Alpes du quatuor russe Atrium, Grand Prix de Bordeaux, et de la pianiste-écrivain chinois Zhu Xiao-Mei. Philippe Bernold sera l’invité du Quintette à cordes de la Philharmonie de Berlin, puis dirigera un autre russe de belle pointure, le hautboïste Alexis Ogrintchouk. Le concert de clôture sera donné par le pianiste brésilien Edson Elias qui interprétera des sonates écrites par Mozart en Allemagne bien peu jouées et la grande sonate en ut majeur KV 330 dans la merveilleuse cour Renaissance du château de Suze-la Rousse.
Création de l’Académie Mozart
Parallèlement au festival, une nouveauté marque l’édition 2008. Organisée par le chef de chœur Bernard Léauthier, une Académie Mozart réunira des choristes pour préparer la Messe traditionnelle. Elle est donnée en mémoire de Carl de Nys, musicologue et prêtre. Pour sa première année, elle préparera la messe en sol majeur KV 49, la première messe brève de Mozart, et deux motets. Le chœur sera dirigé par Franck-Emmanuel Comte, le fondateur du Concert de l’Hostel Dieu avec un ensemble instrumental choisis parmi ses membres.
Le premier festival eut lieu en juillet 1989 pendant un week-end. Celui de 1990 s’étendit sur deux semaines et le succès vint très vite.
Actuellement Saoû chante Mozart présente ses concerts dans 10 communes, du Nord au Sud de la Drôme. Il est membre de France Festivals et du Mozarteum de Salzbourg.
Un thème annuel
L’œuvre de Mozart est vaste, beaucoup plus que le laissent supposer les 626 numéros du catalogue du baron Kœchel. La direction artistique du festival, après la disparition en 1996 du grand mozartien qu’était Carl de Nys, se compose de Philippe Andriot, journaliste musical, Philippe Bernold flûtiste et chef, et Jacques Henry, spécialiste de la musique maçonnique du compositeur salzbourgeois. Elle étudie la musique de Mozart par différents thèmes : Mozart et les femmes, Mozart en Italie, la joie de Mozart, les voyages de Mozart, les duos de Mozart etc. En 2008, ce sera Mozart en Allemagne.
Mozart sans cravate
C’est Gérard Corneloup, de Lyon Figaro, qui l’avait baptisé ainsi. Le surnom est encore employé. Les concerts sont donnés dans des lieux scéniques très divers. Le plus grand, réservé au lyrique, est le Théâtre Bel Image à Valence. Les autres sont malheureusement plus exigus (entre 400 et 500 places). Ce sont des places de village, des cours de châteaux ou des église souvent romanes. Parfois un concert est donné dans un lieu mythique, la Forêt de Saoû, site classé et domaine départemental. L’acoustique est privilégiée.
Chaque année a lieu à Saoû un concert étonnant. Les musiciens jouent à 19 h sous les platanes de la Place des Cagnards et retrouvent ensuite le public pour un dîner sur la Place de l’Eglise. Très souvent, à la fin du repas, ils donnent une sérénade et pas toujours alors du Mozart. Les musiciens d’Armin Jordan jouèrent ainsi sur leurs accordéons du Piazzola et le Chœur de la Philharmonie de Pécs de vieux chants hongrois. Serait-ce tendance ? C’est en tout cas un événement très couru qui dépasse les limites de la Région.
Des interprètes de haut niveau
146 solistes ou chefs, 41 orchestres ou ensembles, 14 quatuors, 12 chœurs se sont produit en 18 ans.
En 2008, le festival accueillera 4 orchestres : la Kölner Akademie que dirige Michael Alexander Willens et qui accompagnera la soprano Magali Léger et le grand clarinettiste néerlandais Eric Hoeprich, l’Orchestre Lyrique de Région Avignon Provence avec son chef, lui aussi new-yorkais, Jonathan Schiffman et quelques spécialistes de l’art lyrique dont la colorature Elizabeth Vidal, Sinfonia Varsovia dont on parle beaucoup ces temps-ci et l’orchestre et le chœur du Concert de l’Hostel Dieu, grands lyonnais. S’y joindront les Solistes de Lyon-Bernard Tétu avec, entre autres, deux habitués du festival , le pianiste Philippe Cassard et la soprano Ingrid Perruche.
Première venue dans Rhône-Alpes du quatuor russe Atrium, Grand Prix de Bordeaux, et de la pianiste-écrivain chinois Zhu Xiao-Mei. Philippe Bernold sera l’invité du Quintette à cordes de la Philharmonie de Berlin, puis dirigera un autre russe de belle pointure, le hautboïste Alexis Ogrintchouk. Le concert de clôture sera donné par le pianiste brésilien Edson Elias qui interprétera des sonates écrites par Mozart en Allemagne bien peu jouées et la grande sonate en ut majeur KV 330 dans la merveilleuse cour Renaissance du château de Suze-la Rousse.
Création de l’Académie Mozart
Parallèlement au festival, une nouveauté marque l’édition 2008. Organisée par le chef de chœur Bernard Léauthier, une Académie Mozart réunira des choristes pour préparer la Messe traditionnelle. Elle est donnée en mémoire de Carl de Nys, musicologue et prêtre. Pour sa première année, elle préparera la messe en sol majeur KV 49, la première messe brève de Mozart, et deux motets. Le chœur sera dirigé par Franck-Emmanuel Comte, le fondateur du Concert de l’Hostel Dieu avec un ensemble instrumental choisis parmi ses membres.
Thème 2008 : Mozart en Allemagne
Le salzbourgeois Mozart a eu de longue date les yeux tournés vers l’Allemagne. Son père lui en avait donné l’exemple dès que les premiers rudiments lui avaient été enseignés. A l’âge de six ans, Wolfgang et sa sœur Nannerl sont emmenés par Leopold à Munich et se font entendre du prince électeur. D’insignifiants menuets pour clavecin, consignés dans le cahier de Leopold, en sont les seuls témoignages. Mais dès l’année suivante, l’Allemagne prend la première place dans le cœur de l’enfant. Quand la famille au complet va entreprendre son grand voyage vers l’ouest, les étapes bavaroises, wurtembergeoises et palatines seront autant de degrés dans la progression du métier. Après Munich, ce seront Augsbourg, Ludwigsbourg, Schwetzingen, Heidelberg, Francfort, Mannheim, Aix la Chapelle et encore Munich..
Cette dernière ville va devenir essentielle pour la création du jeune compositeur. Après les trois entractes italiens des années 1770, c’est là qu’il reçoit commande d’un opéra bouffe, La finta giardiniera, qui y sera joué pour le carnaval 1775.
Deux ans plus tard, un nouveau voyage fera étape à Mannheim, ville bénie pour Mozart. Non seulement il se sent en communion avec les musiciens et le meilleur orchestre d’Europe mais il y côtoie les compositeurs célèbres de l’époque : Johann et Carl Stamitz, Ignaz Fränzl, Franz Xaver Richter, Christian Cannabich… Stimulation à une création ininterrompue : les sonates se multiplient, les œuvres avec flûte répondent à une commande importante, les airs de concert pour soprano traduisent l’adoration d’une diva, Aloysia Weber… Toutes les œuvres qui suivront seront marquées par le séjour à Mannheim.
Et si le retour à Salzbourg est fait de désillusion après une étape décevante à Paris et la trahison d’Aloysia, bientôt reviendra la joie de travailler pour Munich. En naîtra un opéra, Idomeneo, re di Creta, dont le sujet passionne Mozart : la relation violemment dramatique d’un père avec son fils, dont l’exégèse n’a pas fini de nous interpeller avec ses arrière-plans peut-être autobiographiques !
L’installation à Vienne marquera un entracte dans la liaison avec l’Allemagne. En 1789 pourtant, dans une triste période de solitude et de désarroi, se présente l’occasion d’accompagner le prince Lichnowski à Berlin. La route est longue mais les villes traversées ne la lui font pas regretter. Après Dresde, il découvre l’orgue du grand Bach à Leipzig. Puis il parvient à la cour de Potsdam où le roi violoncelliste, Frédéric Guillaume II, accueille d’enthousiasme le compositeur à qui il propose – peut-être – un poste. Mozart fait aussi la connaissance du professeur du roi, le français Duport, qu’il honorera, en pure perte, de quelques variations pour piano. C’est évidemment à l’intention du roi de Prusse que Mozart composera à son retour ses trois ultimes quatuors.
Mais la présence de l’Allemagne ne s’arrête pas là. Depuis longtemps Mozart rêve de créer un opéra vraiment allemand, en langue allemande. Un premier pas est franchi en 1780 avec Zaïde que la postérité négligera jusqu’en 1838 sous prétexte qu’il est inachevé. Son thème préfigure celui de L’Enlèvement au sérail qui, en 1782, sera un peu à l’image de « l’arrachement à Salzbourg », bientôt suivi du Directeur de théâtre. Enfin, sublime conclusion, c’est avec La Flûte enchantée que se réaliseront les vœux, autant musicaux que spirituels, de Mozart.
Cette dernière ville va devenir essentielle pour la création du jeune compositeur. Après les trois entractes italiens des années 1770, c’est là qu’il reçoit commande d’un opéra bouffe, La finta giardiniera, qui y sera joué pour le carnaval 1775.
Deux ans plus tard, un nouveau voyage fera étape à Mannheim, ville bénie pour Mozart. Non seulement il se sent en communion avec les musiciens et le meilleur orchestre d’Europe mais il y côtoie les compositeurs célèbres de l’époque : Johann et Carl Stamitz, Ignaz Fränzl, Franz Xaver Richter, Christian Cannabich… Stimulation à une création ininterrompue : les sonates se multiplient, les œuvres avec flûte répondent à une commande importante, les airs de concert pour soprano traduisent l’adoration d’une diva, Aloysia Weber… Toutes les œuvres qui suivront seront marquées par le séjour à Mannheim.
Et si le retour à Salzbourg est fait de désillusion après une étape décevante à Paris et la trahison d’Aloysia, bientôt reviendra la joie de travailler pour Munich. En naîtra un opéra, Idomeneo, re di Creta, dont le sujet passionne Mozart : la relation violemment dramatique d’un père avec son fils, dont l’exégèse n’a pas fini de nous interpeller avec ses arrière-plans peut-être autobiographiques !
L’installation à Vienne marquera un entracte dans la liaison avec l’Allemagne. En 1789 pourtant, dans une triste période de solitude et de désarroi, se présente l’occasion d’accompagner le prince Lichnowski à Berlin. La route est longue mais les villes traversées ne la lui font pas regretter. Après Dresde, il découvre l’orgue du grand Bach à Leipzig. Puis il parvient à la cour de Potsdam où le roi violoncelliste, Frédéric Guillaume II, accueille d’enthousiasme le compositeur à qui il propose – peut-être – un poste. Mozart fait aussi la connaissance du professeur du roi, le français Duport, qu’il honorera, en pure perte, de quelques variations pour piano. C’est évidemment à l’intention du roi de Prusse que Mozart composera à son retour ses trois ultimes quatuors.
Mais la présence de l’Allemagne ne s’arrête pas là. Depuis longtemps Mozart rêve de créer un opéra vraiment allemand, en langue allemande. Un premier pas est franchi en 1780 avec Zaïde que la postérité négligera jusqu’en 1838 sous prétexte qu’il est inachevé. Son thème préfigure celui de L’Enlèvement au sérail qui, en 1782, sera un peu à l’image de « l’arrachement à Salzbourg », bientôt suivi du Directeur de théâtre. Enfin, sublime conclusion, c’est avec La Flûte enchantée que se réaliseront les vœux, autant musicaux que spirituels, de Mozart.