
Alberto Giacometti dans son atelier, 1951 Photo © Michel Sima (D.R.) Archives Fondation Giacometti, ADAGP, Paris 2025
Artiste du « Vide », dont le travail est « une façon d’éprouver l’espace » selon Jean-Paul Sartre, Giacometti conçoit des espaces imaginaires d’où émergent des formes, des figures et personnages souvent isolés et indissociables de leur environnement. Dans ses sculptures comme dans ses œuvres dessinées et peintes, le vide est un outil pour l’artiste.
Le parcours s’ouvre par une section dédiée aux formes synthétiques, pleines et denses des sculptures réalisées par Giacometti à la fin des années 1920, telles que Le Couple (1926) et Femme cuillère (1927), qui révèlent l’intérêt de l’artiste pour le cubisme et les arts extra-occidentaux. Dédiée à la période surréaliste, la section suivante présente des œuvres majeures dont la peinture Le Palais à 4 heures du matin (1932), les sculptures Fleur en danger (1932) et L’Objet invisible (1934-1935), aussi appelée Mains tenant le vide. Issues de rêves ou de visions fantasmatiques, ces créations participent d’une recherche plastique qui s’éloigne du visible.
Le parcours s’ouvre par une section dédiée aux formes synthétiques, pleines et denses des sculptures réalisées par Giacometti à la fin des années 1920, telles que Le Couple (1926) et Femme cuillère (1927), qui révèlent l’intérêt de l’artiste pour le cubisme et les arts extra-occidentaux. Dédiée à la période surréaliste, la section suivante présente des œuvres majeures dont la peinture Le Palais à 4 heures du matin (1932), les sculptures Fleur en danger (1932) et L’Objet invisible (1934-1935), aussi appelée Mains tenant le vide. Issues de rêves ou de visions fantasmatiques, ces créations participent d’une recherche plastique qui s’éloigne du visible.

Alberto Giacometti, La Cage, première version, 1949-1950, bronze, Fondation Giacometti © Succession Alberto Giacometti ADAGP, Paris 2025
La troisième séquence, couvrant l’après-guerre jusqu’à sa disparition en 1966, marque un retour à la représentation de la figure humaine, nourrie par une volonté de traduire au plus près sa vision du réel. Jouant sur les questions d’échelle et de distance, Giacometti explore les rapports d’une figure à son espace dans des œuvres telles que Toute petite figurine (1937-39), Femme au chariot (1943-45), Le Nez (1949), et Grande Femme I (1960).
L’exposition s’achève par une présentation conjointe de dessins et estampes de Giacometti, accompagnés de documents d’archives, et de pièces antiques et extra-occidentales issues des collections du Musée d’Archéologie Méditerranéenne et du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens de Marseille. Pensée comme un musée imaginaire, cette section souligne l’importance majeure de ces sources pour les recherches de l’artiste autour du vide et de l’espace.
L’exposition s’achève par une présentation conjointe de dessins et estampes de Giacometti, accompagnés de documents d’archives, et de pièces antiques et extra-occidentales issues des collections du Musée d’Archéologie Méditerranéenne et du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens de Marseille. Pensée comme un musée imaginaire, cette section souligne l’importance majeure de ces sources pour les recherches de l’artiste autour du vide et de l’espace.

Alberto Giacometti, Toute petite figurine, vers 1937-39, plâtre, Fondation Giacometti © Succession Alberto Giacometti ADAGP, Paris 2025
Expositions croisées : Ali Cherri. Les Veilleurs - [mac] musée d’art contemporain de Marseille du 6 juin 2025 au 4 janvier 2026
L’exposition d’Alberto Giacometti établit un dialogue avec l’exposition « Les Veilleurs » d’Ali Cherri, présentée au [mac] musée d’art contemporain de Marseille, du 6 juin au 4 janvier 2026. Certaines œuvres exposées au [mac] ont été spécialement conçues par Ali Cherri en résonance avec le travail du sculpteur et prolongent sa réflexion sur la représentation du visage humain. En 2024, Ali Cherri avait été invité par la Fondation Giacometti à engager un dialogue avec les plâtres du sculpteur dans le cadre de l’exposition Envisagement, dont le commissariat fut confié à Romain Perrin.
Ali Cherri, Lucie, 2023, prothèses oculaires en verre, bois, laiton, pâte époxy, enduit
© Ali Cherri Studio. Collection privée. Courtesy de l’artiste
Ali Cherri, Lucie, 2023, prothèses oculaires en verre, bois, laiton, pâte époxy, enduit
© Ali Cherri Studio. Collection privée. Courtesy de l’artiste

Ali Cherri, Lucie, 2023, prothèses oculaires en verre, bois, laiton, pâte époxy, enduit © Ali Cherri Studio. Collection privée. Courtesy de l’artiste
Info+
Musée Cantini
19 Rue Grignan
13006 Marseille
Collections permanentes en accès libre du mardi au dimanche de 9h à 18h
19 Rue Grignan
13006 Marseille
Collections permanentes en accès libre du mardi au dimanche de 9h à 18h
