Ninar Esber, Plasticienne
Ninar Esber quitte le Liban avec sa famille en 1986 pour s’installer en France, poursuit ses études à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy de 1995 jusqu’en 2000 où elle obtient son diplôme. En 2000, elle s’engage dans une démarche impliquant son corps dans des performances ou des films vidéo jouant sur une certaine lenteur, aux limites de l’immobilité. Les idées de suspens se trouvent confrontées à l’architecture (murs, tours, promontoires), aux objets quotidiens (étagères, tables, chaises) ou aux mythologies contemporaines (Super-héros, chanteurs ou acteurs populaires, Pin Up…). La performance constitue un élément décisif dans ses vidéos (les scènes sont filmées en temps réel, chaque scène étant constituée d’une performance exécutée en une seule prise).
De 2002 à 2006, elle inaugure un journal vidéo à partir de séquences filmées de 1mn, dont ont été tirés : 1 mn à Bangkok, 2003, 1 mn à Beyrouth, 2005. Une manière pour elle de s’inscrire dans le présent. Car tous les jours elle devait filmer une minute vidéo quel que soit le sujet où le moment de la journée. Parallèlement, elle entame dès 2002, une réflexion sur la « réduction » des formes, des concepts et de l’espace. Comme dans sa pièce Couleurs, 2003, où elle additionne les couleurs de chaque drapeau national, pour obtenir un monochrome, faisant disparaître toute forme ou symbolique ethnique, politique et donc nationaliste. Ou comme sa pièce La Marseillaise , 2010 où elle réduit le texte de la Marseillaise à une simple équation.
De 2002 à 2006, elle inaugure un journal vidéo à partir de séquences filmées de 1mn, dont ont été tirés : 1 mn à Bangkok, 2003, 1 mn à Beyrouth, 2005. Une manière pour elle de s’inscrire dans le présent. Car tous les jours elle devait filmer une minute vidéo quel que soit le sujet où le moment de la journée. Parallèlement, elle entame dès 2002, une réflexion sur la « réduction » des formes, des concepts et de l’espace. Comme dans sa pièce Couleurs, 2003, où elle additionne les couleurs de chaque drapeau national, pour obtenir un monochrome, faisant disparaître toute forme ou symbolique ethnique, politique et donc nationaliste. Ou comme sa pièce La Marseillaise , 2010 où elle réduit le texte de la Marseillaise à une simple équation.