Événements de la rétrospective :
Vendredi 21 février à 20h30 :
Présentation des Enfants du désordre (1989, 1h38) par Emmanuelle Béart
Jeudi 27 février à 16h30
Séance de courts métrages (1h19) : Goëmons (1947), Varsovie quand même (1954), Le Souvenir d'un avenir (coréalisé avec Chris Marker, 2001)
Mardi 4 mars à 16h30 et 19h30
Séances spéciales présentées par Eric Le Roy, historien du cinéma et ayant-droit de Yannick Bellon : L'Affût (1992) & L'Amour violé (1978)
Courts métrages et longs métrages, documentaires, fictions télé… l’œuvre de Yannick Bellon est à redécouvrir. Née en 1924, c’est par un documentaire : Goémons (1948), que la cinéaste se fait remarquer. Il n’existe pratiquement aucune femme réalisatrice à l’époque. Agnès Varda réalise son premier film en 1955. Il faut donc avoir du tempérament pour forcer les portes d’un cinéma français très masculin. Entreprenante, Bellon n’attend pas qu’on vienne la chercher. Elle fonde en 1972 Les Films de l’Equinoxe afin de produire ses films. Pendant vingt ans, coûte que coûte, la cinéaste invente une œuvre où l’intime explique notre société avec poésie et une grande simplicité, parfois nécessairement brutale, notamment dans le choix de ses titres : Jamais plus toujours, L’Amour violé, L’Amour nu, Les Enfants du désordre… Toute sa vie elle alterne documentaire et fiction, réalité et projection, avec un point commun : la ville et ses bruits. Son cinéma est délicat et impressionniste. La réalisatrice y aborde tous les grands sujets sociétaux d’alors et toujours : le viol, la drogue, la solitude, la misogynie, la maladie, l’homosexualité. Ses personnages, souvent des femmes, sont remarquables. Ils parviennent à vaincre leur chagrin pour vivre pleinement leur indépendance. Et l’on pense à un mot qui jalonne toute l’œuvre de Yannick Bellon : l’émancipation.
Présentation des Enfants du désordre (1989, 1h38) par Emmanuelle Béart
Jeudi 27 février à 16h30
Séance de courts métrages (1h19) : Goëmons (1947), Varsovie quand même (1954), Le Souvenir d'un avenir (coréalisé avec Chris Marker, 2001)
Mardi 4 mars à 16h30 et 19h30
Séances spéciales présentées par Eric Le Roy, historien du cinéma et ayant-droit de Yannick Bellon : L'Affût (1992) & L'Amour violé (1978)
Courts métrages et longs métrages, documentaires, fictions télé… l’œuvre de Yannick Bellon est à redécouvrir. Née en 1924, c’est par un documentaire : Goémons (1948), que la cinéaste se fait remarquer. Il n’existe pratiquement aucune femme réalisatrice à l’époque. Agnès Varda réalise son premier film en 1955. Il faut donc avoir du tempérament pour forcer les portes d’un cinéma français très masculin. Entreprenante, Bellon n’attend pas qu’on vienne la chercher. Elle fonde en 1972 Les Films de l’Equinoxe afin de produire ses films. Pendant vingt ans, coûte que coûte, la cinéaste invente une œuvre où l’intime explique notre société avec poésie et une grande simplicité, parfois nécessairement brutale, notamment dans le choix de ses titres : Jamais plus toujours, L’Amour violé, L’Amour nu, Les Enfants du désordre… Toute sa vie elle alterne documentaire et fiction, réalité et projection, avec un point commun : la ville et ses bruits. Son cinéma est délicat et impressionniste. La réalisatrice y aborde tous les grands sujets sociétaux d’alors et toujours : le viol, la drogue, la solitude, la misogynie, la maladie, l’homosexualité. Ses personnages, souvent des femmes, sont remarquables. Ils parviennent à vaincre leur chagrin pour vivre pleinement leur indépendance. Et l’on pense à un mot qui jalonne toute l’œuvre de Yannick Bellon : l’émancipation.
Les films de la rétrospective :
Quelque part quelqu’un (1972)
La Femme de Jean (1974)
Jamais plus toujours (1976)
L’Amour violé (1978)
L’Amour nu (1981)
La Triche (1984)
Les Enfants du désordre (1989)
L’Affût (1992)
Pour la programmation, remerciements à Doriane Films, LCJ éditions, Tamasa et Eric Le Roy.
La Femme de Jean (1974)
Jamais plus toujours (1976)
L’Amour violé (1978)
L’Amour nu (1981)
La Triche (1984)
Les Enfants du désordre (1989)
L’Affût (1992)
Pour la programmation, remerciements à Doriane Films, LCJ éditions, Tamasa et Eric Le Roy.